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12 avril 2011

VIOLENCES DANS LES COLLEGES

Comme je suis en retard pour lire les sites que j'aime, et les commentaires, ce matin, en ouvrant l'ordi j'ai été sur le site de Riton, un message sur l'école publique ou privée et les commentaires m'ont donné envie de parler de ce débat et de raconter un constat effectué il y a quelques années. 

Cela se passe dans un collège public de la région Bordelaise. Mon fils inscrit dans cet établissement depuis la 6eme, y poursuit des études. Elève ni bon, ni mauvais, suit tranquillement les deux premières années. Des bagarres, des vols, des rackets, la drogue y circule facilement, les profs pas grande autorité. Mon fils commence à me parler de ces problèmes. Je me pose la question, changer mon fils de collège et le mettre dans un collège privé. J'hésite car je ne suis pour ma part sans réelle religion, et je suis plutôt pour l'école publique.

Travaillant beaucoup comme beaucoup de mères, et ne pouvant pas lui consacrer tout le temps que j'aurai aimé lui donner je me mets à culpabiliser. Profitant d'un répit dans le travail, je décide de prendre un rendez vous avec le prof principal  le proviseur, la conseillère d'orientation, certains parents d'élèves, et autres personnes travaillant dans ce collège afin de parler des problèmes de cet établissement. Premier constat, ce rendez vous fut dur à obtenir. 

Je décide d'entrer dans le vif du sujet dès le départ, j'avais préparé une série de questions, en relation avec les problèmes rencontrés par les élèves, je voulais des réponses, au vu de ce que m'avais raconté mon fils ses copains, leurs parents. 

1er question : sur le trafic de drogue au sein même du collège quelle mesure pensez vous adopter ?

Réponse : Quel trafic, il n'y a pas de drogue.  C'est une histoire

- pourtant certains élèves dès 8H30 sont complètement à l'ouest, les profs le savent, le voient, pour toute réponse : ils sont fatigués, tellement fatigués qu'ils dorment en classe, mais refus de constater qu'ils sont drogués.

2eme questions: la violence, les descentes fréquentes d'un autre collège à la sortie des cours, les bagarres, jusqu'à de menace avec pistolet, la peur des enfants, je me souviens de ce jour, car mon fils le midi avait ramené à la maison, des téléphones portables, des casquettes et autres, que ses copains lui avait donné de peur d'être racketé à la sortie le soir, ce jour là les élèves sont sortis encadrés par deux cars de flics et les parents nombreux étaient venus chercher leurs enfants. Le proviseur était là aussi. 

-  Bizarre le jour de la réunion aucun souvenir de cet événement. Le pire, un représentant de parent d'élève ( son métier éducateur) assiste à cette réunion, et rigole de cette histoire, d'après lui "pas grave" les flics à la sortie, justement une mesure préventive à la violence, violence avec arme tout de même, c'est grave, pour lui ce n'est rien, l'arme n'était pas chargée.

Donc si je comprends bien, pas de drogue, pas de violence, pas de racket rien un super collège, ce ne sont  que des histoires banales ni plus ni moins. Les enfants se montent la tête entre eux, et nous parents noux exagérons les faits. heureusement pour moi je suis de nature très très calme car devant de tels propos la moutarde monte un peu quand même.

Là ou tout commence à changer dans l'attitude de ces personnes qui sont normalement responsables de nos enfants pendant les heures de cours, j'ai en effet la preuve de tout ce que j'avance, ayant pris des renseignements auprès des services de police du quartier, des noms de certains individus aussi bien élèves dans l'établissement, qu'externe à ce collège, bien connus de leurs services, mais que je ne dévoilerai pas, malgré une insistance de la part du proviseur, ce n'est pas mon travail de donner le noms des perturbateurs, il me semble êtres mieux placé que moi sur ce sujet. Ils sont mal à l'aise, me proposent d'assister à des réunions de parents d'élèves, sachant pertinemment que vu mon boulot je ne serai pas disponible pour y assister, mais que je risque de parler des problèmes de violence et trafic de drogue de ce collège.

J'apprends aussi de la part des services de police, que les plaintes de parents pour violence, racket,  deviennent des mains courantes dans la plupart des cas. Un collège qui a des problèmes de ce genre, il est classé en zone défavorable, et de ce fait le proviseur ne touche pas en fin d'année une super prime. Je rêve. Le Maire et les élus sont au courant du climat qui règne dans ce collège,mais ne bougerons pas. Suite à un entretien avec le Maire la seule solution qu'il propose, pendant quelques jours, les services de police seront à la sortie du collège. Les agitateurs ne seront plus dans ce collège à la fin de l'année tout va rentrer dans l'ordre à la rentrée prochaine.

Je connais la maman d'une amie à mon fils qui s'est fait agressée à la sortie de ce collège et qui n'a pas déposé plainte, par peur de représailles. Combien sont ils aujourd'hui à se taire par peur.  

Mais le pire c'est ce que j'ai entendu à la fin de cette réunion, à part, seule avec le proviseur, il était au courant, il savait, mais pas de vague, surtout ne rien dire, il m'a froidement dit"vous savez les collèges nous sommes là pour casser" Oui vous avez bien lu "pour casser". J'en ai encore froid dans le dos. Cette expression de la part de cet homme date de 8 ans, aujourd'hui il est toujours proviseur de ce collège qui a quand même ét

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