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13 novembre 2010

LES ANNEES 60

Peut être à cause du temps, du mois de Novembre dont j'ai horreur, des souvenirs d'enfance remontent en ma mèmoire. Retour dans les années 60, comme vous je pense je suis une près-adolescente, je vais au collège, j'ai des copains, des copines, à l'époque aussi les copains prenaient une grande place dans nos vies, mais pas de téléphone portable, pas internet, pas de consoles de jeux, mais nous étions quand même heureux. D'ailleurs peut être plus que les adolescents d'aujourd'hui qui sont perdus sans ces outils, ils sont agrippés à leur téléphone portable comme à une bouée de sauvetage (la preuve T OU) sont les premiers mots qui prononcent ont-ils peur de voir disparaitrent les gens qui les entourent, puis ils se précipitent dans leur chambre devant internet, leurs consoles de jeux, impossible ou très rarement de communiquer avec eux, ils s'isolent restent dans un monde virtuel, passent des heurs à téléphoner, il faut croire que notre génération était moins bavarde. Nous parlions plus avec nos parents, nos frères et soeurs, pourtant beaucoup de sujets étaient tabou à l'époque.

En ce temps là je menais une vie ordinaire, des amis avec qui nous parlions nous aussi des profs, mais pas de facebook pour se défouler devant internet le soir, c'était pendant les récrées, en cours pas un mot. Nous avions le respect du Directeur ou de la Directrice, qui en fin de trimestre venait dans la classe donner nos carnets de notes, il commençait par le dernier de la classe et remontait jusqu'au premier avec des félicitations, le but rester dans les 10 premiers, car après il allait falloir affronter nos parents, à l'époque il ne rigolaient pas avec l'école, les punitions étaient souvent présentes en cas de chute dans le classement.

Ma plus grande distraction dans les années 60 c'était un transistor, et pendant que je faisais mes devoirs sur un coin de la table de la cuisine, j'écoutais SALUT LES COPAINS. Nos idoles de l'époque et leurs tubes, les chansons qui allaient pendant des mois nous faire chanter, surtout l'été, C François, Sheila, Sylvie, Johnny, chantaient dans la cuisine j'étais contente. Le magasine SALUT LES COPAINS en début de mois, le bonheur, nos idoles photographiées par JM Perrier, dans des pays lointains, qui faisaient rêver, après je découpais les photos, les chansons, je les mettais dans un cahier qui était pour moi comme un trésor, une activité bien innocente cela fait rire à présent quand j'en parle, c'était comme un album de famille pour moi, le magasine Age Tendre aussi, ou à l'époque je piquais l'idée d'une jupe écossaise à Sheila, la coiffure de Sylvie surtout la frange, j'en rêvais, les bottes blanches du film Viva Maria, et le fin du fin mettre sur les murs de ma chambre les poster, les photos de mes chanteurs préférés. C'était mon univers quand j'avais 13, 14 ans. En fond j'entendais parler de la guerre d'Algérie, du Général de Gaulle, de la guerre du Viet Nam, mais à ce moment là pas de prise de position de ma part trop jeune. Il a fallu l'année 68 pour que je commence à me révolter, et me pose mes premières questions. Aujourd'hui avec le recul, je dois dire que mes parents étaient très cools, quand je parle de mes parents, je devrais dire ma grand mère, c'est elle qui m'a élevé, mes parents étaient plutôt absents de ma vie à cette poque, mais involontairement de leur part, trop pris par leur travail, mais toujours présents lors des fêtes comme Noël. Je dois dire qu'avec le recul je regrette certaines divergences que j'ai pu avoir mes parents, comme les avoir traité de bourgeois en 68, avoir renversé une table avec de le nourriture après avoir bien mangé, et leur dire que je voulais partir élever des chèvres, faire du fromage, avec des copains, et de dire les études plus tard. Déjà je voulais ma liberté, voir ailleurs. La jeunesse est terrible parfois.

Je vais vous dire il y a une chose dans ma vie qui m'a toujours aidée, c'est peut être ridicule, mais se sont certaines chansons, quand dans les moments difficiles nous sombrons, par la peine, la peur, la tristesse, un petit air me passe par la tête, je chantonne et je me sens mieux. Un jour une personne m'a dit que pour elle c'était d'aller voir son jardin, une autre faire la cuisine, chacun son petit truc, penser aux jours heureux de notre enfance, ou de notre adolescence se souvenir c'est aussi un bon remède pour repartir du bon pied. Faire de temps en temps des retours sur soi-même, se remettre en cause, aident à avancer pour l'avenir, et devenir meilleur. 

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Commentaires
P
Les années 60, j’avais 8 ans à peine, je rêvais de capitaine Fracasse, de roudoudou et j’apprenais le monde sur les murs de la classe…<br /> L’arithmétique en images sans paroles Nombre 10, là un problème mon rejet des mathématiques.. hum !<br /> Mais , en récitation, « le loup et la vieille femme « » , je me souviens de la fin …<br /> Que les hommes sont versatiles…<br /> Mais je croyais, je n’avais pas peur.. Enfin, juste de voir ma grand mère se nourrir de simples vérités.. TU VEUX UN PAIN PERDU ? Dieu que c’est bon une madeleine de Proust, ce que je dis maintenant mais ne connaissais pas alors. <br /> Alors suis passée sur un autre sujet, donné à l’école. Comment la plante se reproduit, et de graine en germination,ai avancé mon petit rythme.<br /> Dans mes souvenirs, je suis au Siège de Paris. La population souffre de famine, on se nourrit de résidus, gluants et malsains, les chats, rats et chiens vendus au poids d’or…<br /> OH, Je reviens en ce monde, ne serions-nous pas en 2010
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