Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
actualite
22 octobre 2010

MORT A LA NAISSANCE

Plume l'histoire que tu racontes c'est aussi un peu la mienne cela s'est passé en 1984. Un de mes fils est décédé à cause de la négligence d'un obstétricien qui a laissé passer la date d'accouchement de 10 jours, il s'est entêté, je devais accoucher d'après lui normalement, au final, césarienne, septicémie foudroyante pour moi et décés de mon fils. J'ai failli là aussi y laisser ma peau. Mais comme cette dame par la suite j'ai eu un autre petit garçon. Lamentable à notre siècle dans un pays ou la mèdecine a fait des progrès de voir des enfants, et des femmes mourir en donnant la vie. Les cas ne sont pas rares hélas.

Ce médecin avait déjà fait de grosses c.....ies il n'y a pas d'autres mots, d'autres femmes, elles aussi avaient perdu leur enfant, je ne l'ai su qu'après, car j'avais la colère, il fallait que je me renseigne sur ce médecin, pour ma part un seul but qu'il arrête sa profession, je ne fut pas mécontente de ce que j'appris, nous avons gagné la bataille juridique en Appel,ce fut long, laborieux,  mais il a été radié de l'ordre des médecins, il vivait sur la réputation de son père qui lui était un obstétriciens exceptionnel. Le fils, un assassin en puissance le mot est dur je sais, mais plusieurs enfants sont morts à cause de lui ainsi que deux mamans en 1984 ce n'est pas si vieux. Merci plume de me laisser pousser un coup de gueule même si cela peut paraître ancien pour certain. Perdre un enfant pour une femme, une mère, c'est la pire des croix que l'on puisse porter. Jamais nous ne pouvons oublier.

Une petite anecdote en Afrique il n'y a pas si longtemps, les Africaines le font peut être encore dans certains pays, ou les hopitaux sont aux abonnés absents, quand elles vont accoucher, dès les premières douleurs, elles partent du village, vont dans la brousse choisissent un arbre, font un trou dans la terre au pied de l'arbre, écartent les jambes, s'accroupissent, passent les bras autour du tronc de l'arbre, et accouchent ainsi, à la dure sans rien, et la plupart du temps leur bébé est en pleine vie, elles reviennent chez elle avec le bébé, et les membres féminin de la tribu s'occupent du bébé, la mère se repose 2 à 3 jours et repart travailler. Les enfants sont en parfait santé, et dans l'ensemble pèsent de 2 à 2,5 kilos. Pour la survie de ces enfants c'est une autre histoire, je ne vais pas plomber l'atmosphère du blog en cette fin de semaine ou commence en plus pour certains les vacances à condition de trouver de l'essence, courage, et bonnes vacances pour ceux qui partent.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
le titre original est, je crois "a pris sa volée" d'où les erreurs successives ... je voulais écrire "apprit à VOLER" ....
Répondre
S
oups ! apprit
Répondre
S
Il est très beau ton texte, Plume ... très très beau ...écrit comme une tentative de deuil ... puisque partir, c'est mourir un peu ...<br /> Mais, vois le plutôt comme une rupture du cordon ombilical, un envol qui n'empêchera jamais ton oisillon de revenir au nid ... avec de nouvelles plumes puisqu'il aura appris à voler de ses propres ailes .... petit poussin devenu aigle, pourquoi pas ... libre et fort ... s'énivrant du vent qui le raménera vers toi ...<br /> Ne pleure pas mon amie ... il te reviendra ... Il vous reviendra, ne pas oublier le père ...<br /> sèche tes larmes l'ange, et souris ... ton oisillon devient homme, il ouvre grand les bras pour embrasser la vie ...
Répondre
P
Au moins celà sera fait.<br /> La contrainte "allongé'e), sur la plage, j'essaye de m'interesser à la lecture de mon livre...<br /> Le lieu, maritime...<br /> Le texte...<br /> <br /> Allongée sur la plage, j'essaye de m'intesser à la lecture de mon livre...<br /> <br /> mais ce foutu polar , que tu m'as offert, me ramène toujours à toi.<br /> <br /> Dieu commes tu me manques !<br /> <br /> je préfère laisser mon esprit vagabonder, et je Te revois, je Nous revois"crapahuter" sur l'estran.<br /> <br /> Les bigorneaux étaient ton intérêt favori, tu y voyais entre les noirs et les gris, deux armées se faisant front.<br /> Et quand tu relevais la tête tu criais, 3Maman avec tes cheveux tu es une sorcière..", Tu riais, Nous rions.<br /> <br /> - le livre tombe sur mes genoux...-<br /> <br /> Le soir, nous revenions sur la plage, et je te montrais les étoiles, te les nommées.<br /> <br /> Andromède, Véga, orion t'enveloppaient d'un rêve d'éternité.<br /> <br /> - Je ramasse le livre, il est temps pour moi de rentrer.<br /> <br /> Dieu que tu me manques...!<br /> <br /> C'est le premier été que nous sommes séparés.<br /> <br /> Allongée sur la plage, j'essaye de m'intéresser à la lecture de mon livre...<br /> <br /> Lui, je viens de le commencer, mais lui, je l'écris pour toi.<br /> <br /> 2trangement je me sens si près de toi....!
Répondre
P
Saca pour ta tendresse,<br /> Isa, oui.. il y a le net, encore,merveilleux outil.<br /> Et Nougatine.. Vous parliez de pudeur sans doute les gens mettent un masque sur leurs sentiments..<br /> Mais quand j'attends "c'est la vie" je rugis, oui c'est la vie, alors pourquoi ne pas la décrire, la revisiter.. on n'est pas des robots. <br /> Ai le droit de dire que je souffre, et celà reste valable dans certaines maladies, ou autres parcours de la vie, on n'est pas des dieux aussi.<br /> On veut le bonheur de nos enfants, mais le prix reste, pour nous et qui sait un jour restera à payer, pour eux aussi..<br /> Combien de merveilleux livres attribués aux parents.. Cohen, Queffelec, pardon d'en oublier, l'enfance est tant un lieu où tout devrait être possible... Où la maman joue la fée clochette..<br /> <br /> Un jour dans un atelier d'écriture, nous devions faire un texte relié à un espace marin, avec une contrainte de texte.. Je me suis laissée aller vers ce que je ressentais alors, une première séparation avec mon fils.. en utilisant les mots de contrainte...<br /> Une femme m' apostrophée, se foutant de moi, votre texte.. pff il a quel âge votre gosse, et en plus vous êtes psy...<br /> En réponse, "certes, mais les psy ont des sentiments, même si ils tentent de rationaliser" , ils doivent le faire, mais aimer un être et en faire une sorte de deuil reste une épreuve, qui au demeurant nous grandit..<br /> la dame, ayant quitté ses enfants pour son X maris ou compagnons, n'a pu répondre..<br /> Nous sommes aux âges où l'on doit et pouvont parler de celà, alors, laissons-nous aller à nos sentiments, quand on en a du coeur.C'est juste, et on ne doit pas en avoir honte.<br /> Bises les filles<br /> PS si vous voulez le texte problématique je l'envoie...<br /> Attention au dos, au rhume et profitez des saveurs de l'automne...
Répondre
actualite
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité